Histoire

Histoire

VENDIN situé au milieu de Marais, rendus fertiles, remonte à l’occupation Romaine :

On l’a appelé

- Wendinium de 955 au XII ème Siècle
- Wendin-le-Viez en 1183
- Wendin de 1210 à 1450
- Wiez-Wendin en 1466
- Viez-Vendin en 1468
- Vieux Vendin en 1550
- Vendin le Vieil en 1656

Nombre de Ménages : 103 en 1705
Réduit à 70, 4 ans après la guerre de Louis XIV

1033 Habitants en 1804
904 Habitants en 1820
976 en 1831
920 en 1846
909 en 1861
1021 Habitants en 1879
7800 Habitants en 2015

Superficie : 1028 Hectares

Par sa position en deça de la Deule, Vendin a fait anciennement partie du Canton de l’Escrebieux. On attribue tous ses malheurs à sa proximité de Lens et au voisinage de Pont-à-Vendin, lieu si éprouvé dans les longues guerres dont l’Artois a été le Théâtre.

- Barbares à Pont-à-Vendin
- Ravages de Vendin
- Normands vers la fin du IX ème siècle

La guerre entre la France et la Flandre fut fatale à Vendin au XIV ème siècle. Garnison que Philippe le Bel en 1302 évacua, pendant l’hiver.

La Guerre en Artois 1513, les troupes françaises et Albanaises pillent, enmènent chevaux, bestiaux, habitants.

1566, l’Infanterie Espagnole détruit et brûle le Bois Rigaut (140 mesures) grande misère (Corresp Flandre de l’Artois).

La tranquillité répand l’aisance et la richesse. Belles plantations, site agréable, rempart, maisons entourées d’arbres respiraient le bien-être. Mais en 1706 à 1712, grandes misères. Nicolas DENIS, curé de la Paroisse écrit le registre de catholicité.


MARAIS

La plus grande partie du territoire de Vendin n’a formé longtemps qu’un vaste marais qui a été peu à peu desséché et cultivé (les marais communaux). L’an 1750, la communauté en aliéna 65 mesures et afferma le reste pour subvenir aux frais de reconstruction du Presbytère et de l’Église. Cette seconde partie fut partagée entre les habitants au commencement de la Révolution.

 

ÉGLISE 

Nous trouvons, première mention de cette église en 963 dans la donation qu’a faite Arnould le Vieux, Compte de Flandre à l’Abbaye de St René de Gand. Par une bulle donnée en 1182 le pape Luce III confirme à l’Abbaye de Maroeuil, la possession de l’Autel de Vendin qui était passé d’un monastère à l’autre, mais nous ne savons pas de quelle manière. Ce temple était sans doute bien modeste, il fut remplacé par la suite par un autre plus important, sur l’emplacement duquel on voit l’église actuelle.

 

DIME   

Le connétable Michel d’Arras possédait vers 1192 une partie de cette dîme qu’il avait achetée d’Hubert d’Hulluch et de son fils Évrard conjointement avec son fils aîné. Il en dota l’Abbaye de Maroeuil. A cette époque, une partie de la dîme appartenait aux seigneurs de Vendin.

Dans la suite, et jusqu’à la révolution, la dîme fut possédée entièrement par le Monastère.

 

BRASSERIE 

Vendin avait déjà  une brasserie en 1070 comme le constate la Charte de dotation du chapitre de Lens. Il est à remarquer que le redressement du canal de la Deule a déplacé en cet endroit l’ancien lit de la rivière. Les maisons englobées dans le village de Pont à Vendin font partie de la Commune de Vendin.

 

STATISTIQUE 

Le territoire de Vendin est assez fertile, quoiqu’il soit très marécageux. La plus grande partie des habitants s’occupent des cultures, mines et Houillères de Lens. Près du Canal on voit un bassin remarquable, construit par la société Houillères de Lens pour le changement des bateaux en charbons qu’amènent les chemins de fer de la Compagnie.

- Une école de garçons
- Une école de filles tenue par les religieuses 
- Un tissage mécanique de toile d’une grande importance
- Un moulin à vapeur pour la farine, une brasserie

Peuple Celtique, Vendin fut d’abord appelé :

Wendinium, Wendin le Viez, Wand : muraille, par extension : maison chauve. On croit que ce village existait déjà en 863 sous Charles le Chauve. Son nom indique même une antiquité plus reculée. Un enclos au Nord du Village se nomme le Fort. Les coutumes de Vendin furent rédigées en 1507.